Comment pêcher en hiver 6 règles à respecter pour réussir !
En hiver, les règles du jeu sur l’eau et sous l’eau sont différentes de l’été. En effet, là où l’on pouvait observer des poissons proche des berges pendant la saison chaude, à cette période il y a maintenant un vide béant. Néanmoins, il est tout à fait possible de réussir des sorties très fructueuse en suivants quelques conseils simples. Dans cet article, vous allez voir comment pêcher en hiver et nous vous montrerons ce à quoi il faut prêter attention.
Lorsque les journées raccourcissent et que les températures baissent, de nombreux pêcheurs mettent leur matériel au sous-sol pour se concentrer sur autre chose.
Pas étonnant : qui a envie de passer des heures dehors dans la neige et le froid ?
De nombreux poissons, connus pour être des animaux à sang froid, ne sont pas différents. Leur métabolisme ralentit, ils bougent peu et mangent très peu. Les bouchées sont rares.
Pourtant, quiconque ose braver ces conditions hivernales et inconfortables a désormais de bonnes chances d’attraper son meilleur poisson de l’année, notamment parmi les poissons carnassiers. Cela est notamment dû au fait que la pression de pêche diminue par rapport à la moitié de l’année la plus chaude. Les poissons perdent leur peur et attaquent sans inhibition.
Cependant, pour réussir l’hiver, il faut changer d’approche par rapport au printemps, à l’été ou à l’automne.
Comment pêcher l’hiver ?
1/ Trouver du poisson !
Trouver le bon endroit est particulièrement crucial en hiver. Le nombre de zones dans l’eau où les poissons se sentent encore assez à l’aise dans les conditions hivernales a considérablement diminué et les poissons sont moins dispersés qu’en été.
Les endroits profonds avec peu ou pas de courant sont désormais particulièrement intéressants en rivière car les poissons doivent moins s’y déplacer. Dans nos lacs, il ne se passe généralement pas grand-chose au-dessus d’une profondeur d’eau de dix mètres.
Les perches en particulier se déplacent désormais en grands groupes à une profondeur donnée. Cela ne rend pas la recherche si simple, mais si vous réussissez, vous trouverez souvent une grande collection de poissons.
Ceux qui pêchent à partir du rivage ont les meilleures chances dans les installations portuaires. Si les eaux autour des ports sont suffisamment profondes, elles sont presque toujours prometteuses. La présence de grèbes ( ou autres oiseaux) est également une bonne indication de la présence de poissons fourrages et avec eux de poissons carnassiers. S’ils réussissent leur chasse, vous êtes au bon endroit.
2/ grands lacs : pêchez directement au fond
Fondamentalement, la plupart des poissons s’orientent vers le fond de l’eau en hiver. Cela est lié aux propriétés physiques de l’eau. L’eau est plus dense à une température de quatre degrés Celsius et coule donc au fond de l’eau. En conséquence, lorsque la température de l’air est inférieure à quatre degrés Celsius. Les poissons trouvent l’eau la plus chaude au fond.
Ces conditions sont idéales pour la pêche verticale. Où vous présentez votre leurre lentement et le tenez devant les carnassiers jusqu’à ce qu’ils l’attrapent à un moment donné. En complément du dropshot ou du Ned rig, le poisson-mort manié est une technique dévastatrice en hiver !
Le poisson-appât mort, soit très lentement, soit offert sur place, est un excellent appât pour le brochet d’hiver.
3/ Petits plans d’eau : soleil et eau peu profonde
L’eau la plus chaude ne se trouve pas toujours au fond. Surtout sur les petits plans d’eau, une berge plate face au vent peut soudainement prendre vie lorsque le soleil brille. Ici, l’eau se réchauffe beaucoup plus rapidement et peut donc devenir un point chaud de l’après-midi. Et soudain, en février, on trouve des brochets dans les eaux peu profondes des petits lacs, à la recherche de nourriture et mordant comme ils le font en été.
Les influences humaines doivent également être prises en compte en hiver. On peut s’attendre à ce que des poissons soient présents en hiver partout où de l’eau plus chaude est acheminée vers les plans d’eau.
4/ appâts : très gros – ou très petits
L’hiver est généralement la période des gros leurres. Premièrement, la plupart des alevins qui ont éclos cette année ont déjà eu le temps de grandir et il ne reste donc que quelques très petits poissons.
De plus, les prédateurs préfèrent généralement les proies plus grosses à cette époque de l’année. Car le rapport entre la dépense pour la chasse et le rendement énergétique pour la consommation est plus favorable. En été, lorsque les températures sont élevées, ce ratio joue moins. Mais les petits appâts peuvent aussi être efficaces.
Dans les pays où la pêche à la perche se fait à travers la glace, le Mormyschka – une petite tête plombée avec un petit morceau de ver est considéré comme le meilleur appât. Même si vous recherchez du poisson blanc, la devise « Moins c’est plus » s’applique désormais. Les asticots individuels sur un seul hameçon fin sont actuellement considérés comme les meilleurs appâts.
5/ couleurs des leurres : bonne visibilité
En hiver, l’eau est souvent plus claire qu’en été. Cela est dû au fait qu’à des températures plus basses et avec moins de soleil. Il n’y a pas de prolifération d’algues qui troublent l’eau. On pourrait donc supposer que les couleurs naturelles sont particulièrement efficaces.
Ce n’est pas faux, mais cela ne s’applique qu’aux eaux peu profondes. Dans les grandes profondeurs, il fait plutôt sombre, même en hiver et les couleurs naturelles sont donc difficiles à voir. Les couleurs fluorescentes peuvent être particulièrement bonnes maintenant. Cela est particulièrement vrai par temps nuageux.
Mais il n’y a pas de règle sans exception. Lors de la pêche à la perche en hiver, le moment le plus ensoleillé de la journée est le meilleur. Et si la visibilité est bonne, mieux vaut utiliser des couleurs d’appâts subtiles et naturelles.
6/ Maniement des leurres : agréable et lent
Il est important d’adapter le rythme de présentation au rythme généralement plus lent de la vie sous l’eau. Quiconque lance son appât dans l’eau à grande vitesse a une mauvaise main. L’énergie nécessaire au différents carnassiers (brochet, sandre,etc…) pour chasser serait bien trop importante.
De ce fait, il est important de proposer votre montage le plus lentement possible. Afin de permettre aux poissons de saisir l’appât aussi facilement que possible. Par exemple, les montages dropshot peuvent simplement être tirées lentement et uniformément sur le fond. Toute autre solution ne serait pas naturelle, car les poissons-blancs, comme les poissons prédateurs, sont des animaux à sang froid et préfèrent se déplacer au ralenti en hiver.
Découvrez quelle est la meilleure combinaise de pêche hivernale ?