Liste du matériel à prendre pour le camping sauvage

Après une journée de rando épique en montagne, vous tombez sur le spot parfait pour votre bivouac. Un coin sauvage, tranquille et cerise sur le gâteau vous avez une vue imprenable. Vous commencez à monter le camp et là, boum, vous réalisez que vous avez zappé un truc super important dans votre matos.

C’est vraiment ballot !

Pour ne pas avoir à revivre cette mauvaise expérience, vous devez préparer votre prochain trip en pleine nature comme il faut en n’oubliant pas les indispensables de la check-list ultime du camping sauvage ci-dessous.

Lisez la suite, si vous voulez faire de votre prochain séjour de camping sauvage un moment inoubliable !

La liste du matériel pour le camping sauvage :

Alors voilà, j’ai rassemblé pour vous ce qu’il faut absolument pour faire du camping sauvage en montagne. Car, lorsque vous préparez votre sac, vous savez que c’est tout un numéro. En fait, faut savoir jongler entre confort et poids (un savant mélange). Ainsi que les tous les petits caprices du moment.

En clair, avec le temps, j’ai appris de mes erreurs, genre trimballer un sac de dingue sur un sentier tout cassé en montagne. Bref au fil des ans, j’ai peaufiné mon équipement pour le camping sauvage. Alors voilà ma liste ultime pour une nuit à 3 saisons, avec mes conseils perso et des idées de matos.

Vers la fin de cette check-list pour le bivouac se trouvent quelques éléments moins évidents, qui ne pèsent presque rien et pourraient bien sauver votre casse-croûte (ou vous assurer de pouvoir le faire cuire !) en cas d’imprévu.

1/ Sac à dos :

À titre indicatif, une capacité comprise entre 35 et 55 litres devrait être suffisante. Mais en fin de compte, le sac à dos dont vous aurez besoin dépendra de la quantité d’équipement que vous avez l’intention de transporter, de la saison, de la durée du voyage, etc.

Alors pour le camping sauvage (hors hiver) nous avons à la maison deux sacs à dos Berghaus Arete qui sont sympa (malheureusement plus dispo) un de 35 litres et l’autre de 45 litres. Comme, ils ont pas trop de soutien dans le dos, ils sont légers et super pour des charges pas trop lourdes (en théorie du moins !). Le premier fait parfaitement l’affaire pour du bivouac en solo et le deuxième pour trimballer une tente ou des trucs de luxe !

Maintenant, si je devais repartir sur du neuf aujourd’hui, je regarderais des sacs à dos tels que l’Osprey Tempest 50 ou le Black Diamond Speed ​​40. Ou peut-être quelque chose d’un peu différent comme le super polyvalent Berghaus Centurio 45 .

Doublure imperméable :

Si votre sac à dos n’est pas étanche, vous devrez réfléchir à la façon dont vous garderez votre équipement au sec s’il pleut (je prévois toujours la pluie !). Car, dormir dans un sac de couchage détrempé n’est pas amusant !

Vous pouvez utiliser un grand sac étanche comme le Sea to Summit Big River 35 . Personnellement j’utilise un sac à gravats disponible dans tous les bons magasins de bricolage !

2/ Tente :

Une tente est généralement mon option préférée pour m’abriter des éléments. Même si j’aime bien faire du camping en hamac l’été. Choisissez-en une et vous pourrez dormir, cuisiner, vous étirer et vous détendre sans quitter les limites de votre cocon portable.

Pour moi, au moins un vestibule est indispensable. Afin de ranger du matériel qui doit rester sec et la cuisson. J’aime également pouvoir m’asseoir dans une tente, car cuisiner allongé n’est pas vraiment le pied !

Je préfère également les tentes autoportantes. Car, elles sont rapides à monter et idéales pendant les mois d’été lorsqu’un double-toit n’est pas nécessairement nécessaire.

Toutefois, s’il pleut, vous risquez de vous mouiller un peu l’intérieur en le montant !

J’aime aussi les tentes à entrée/ouverture latérale, où vous pouvez profiter d’une vue imprenable sur la montagne depuis le confort de votre sac de couchage – le paradis !

Lorsque je transporte une tente, je partage la charge (en théorie, réduisant de moitié le poids) avec mon copain, je la retire de son sac et je la plie pour qu’elle rentre dans mon sac à dos.

Voir aussi : Ou et comment ranger votre tente dans un sac de rando ?

J’ai la Vango Torridon 200 (qui n’est plus en vente), mais je préfère carrément la Terra Nova Quasar que mes potes m’ont passée. Cette tente de montagne de légende coûte la peau des fesses mais elle vaut le coup !

C’est une 4 saisons, mega spacieuse, bien chaude, et costaud avec sa structure géodésique. Je l’ai testée en haute de montagnes avec des vents de dingue, des trombes d’eau et même des chutes de neige qui te tabassent.

Et vous savez quoi ?

Elle a tenu bon comme une championne !

Ouais, elle a même été utilisée lors d’expédition sur l’Everest (pas par bibi, malheureusement)!

Si j’étais à la recherche d’une nouvelle tente pour 2 personnes aujourd’hui, j’envisagerais des options telles que la MSR Elixir 2 ou la Hubba Bubba (deux tentes de randonnée 3 saisons populaires). J’aime aussi les tentes Vango, mon expérience personnelle est que ce sont des tentes très robustes.

En parallèle, j’ai actuellement un œil sur une tente pour 1 personne – je me suis allongé et assis dans l’ Alpkit Soloist XL et j’ai aimé la taille et la sensation générale de la tente.

Rardez aussi notre comparatif des meilleures tentes de moins de 1 kg

3/ Bivouac :

Si je campe seul et que les prévisions sont bonnes, j’opterai de temps en temps pour un biwy. J’aime la simplicité, la rapidité d’installation et la petite taille du sac. Parfois, j’ai l’impression que c’est la bonne chose à faire !

Bien sûr, un autre avantage est la flexibilité de l’endroit où vous pouvez dormir. Seul un faible encombrement est nécessaire, ce qui ouvre des options telles que des dalles rocheuses ou des sommets avec peu de terrain plat (où planter une tente serait pratiquement impossible)

Je possède le vert furtif OEX Bush Pro , un autre sac populaire est le Hunka XL d’Alpkit .

4/ Sac de couchage :

Un sac de couchage en synthétique ou en duvet avec une température adaptée aux conditions.

Personnellement, je prends des couches supplémentaires avec moi et opte pour un sac moins volumineux et donc moins lourd. Mais ce ne sera pas pour tout le monde, une nuit glaciale peut être complètement misérable, je peux vous l’assurer !

J’ai un vieux sac en duvet Vango Venom 300 (température de 0 à +25) pour les nuits plus chaudes/sèches et un sac synthétique Mountain Equipment Firewalker II encore plus ancien pour des conditions plus fraîches (température jusqu’à un extrême de -12). Je prends toujours ces températures avec une pincée de sel. Si je savais que la température devait approcher -12, j’achèterais un sac chauffant !

5/ Tapis de sol :

Un matelas de couchage autogonflant est l’option la plus confortable. Bien qu’il soit bien sûr sensible aux perforations (ce qui m’est arrivé). Cela dit j’utilise actuellement une version courte du Therma-a-Rest ProLite , d’autres marques sont disponibles !

Un tapis de camping en mousse plus traditionnel (et généralement moins cher) peut être utilisé. J’ai très récemment investi dans un EXPED Flex Mat Plus M. Il s’agit essentiellement d’un tapis en mousse épaisse à cellules fermées, étonnamment confortable (pour un morceau de mousse) et très léger compte tenu comme c’est volumineux !

Sur ce dernier point, il doit être attaché (fermement) à l’extérieur du sac à dos. Ce qui signifie bien sûr un espace supplémentaire à l’intérieur.

Avoir les deux offre bien sûr une flexibilité ultime et je l’utiliserai en combinaison lors d’un camping d’hiver – en fournissant 2 couches entre moi et le sol gelé (brrrrrrr) !

6/ Cuisson :

Une cuisinière pour cuisiner et faire bouillir l’eau pour les repas déshydratés/purification de l’eau/boissons chaudes.

J’utilise le MSR PocketRocket classique avec un support de cartouche de gaz pliable. Ce dernier m’évite en théorie d’avoir à tenir la casserole lorsque je cuisine sur un sol irrégulier ou légèrement en pente.

Le très populaire FIRE MAPPLE mérite également le détour qui comprend une casserole/tasse/cruche intégrée !

7/ Batterie de cuisine :

Je porte généralement une casserole et un couvercle (dans lesquels je vais manger), une tasse, une cuillère et un couteau pliant. Ce dernier étant suffisamment tranchant pour une utilisation polyvalente.

8/ Allume feu :

Mon choix s’est porté sur un Firesteel Light my Fire de l’armée suédoise (nous vous en avions parlé dans otre guide des meillerues pierre à feu ).

Par ailleurs, j’ai perdu le mien et, pour une raison quelconque, j’ai opté pour une alternative moins chère, à savoir le Firesteel 2XPLORE Ignite , qui, bien qu’il fonctionne (et comprend un sifflet pratique ).

Je trouve personnellement que le percuteur est un peu délicat et donc pas aussi constant pour produire une étincelle. Vous pouvez également emporter des allumettes ou un briquet.

9/ Éponge :

Oh l’humble éponge de nettoyage ! Si vous ne l’avez pas deviné, c’est pour nettoyer les ustensiles de cuisine pendant votre camping.

Cet article est sur ma liste de kits par expérience, j’ai déjà bu du café dans une casserole précédemment utilisée pour chauffer des fèves au lard – le « café » qui en résultait était pour le moins désagréable !

Remarque : J’utilise uniquement de l’eau pour nettoyer , évitant ainsi la possibilité d’introduire des produits de nettoyage dans le terrain ou dans toute source d’eau à proximité.

10/ Purification de l’eau :

Autrefois, je faisais bouillir de l’eau et j’emportais des comprimés de purification d’eau en guise de secours. Je ferai potentiellement encore les deux.

Cependant, aujourd’hui, j’utilise un filtre à eau personnel LifeStraw en supposant que je passe devant des sources d’eau.

Comme alternative, je vois des gens utiliser des bouteilles de purification d’eau, la Water to Go 75cl est une de ces options, à un prix !

Lisez notre guide pour trouver le meilleur filtre à eau portable

11/ L’eau

L’eau est très lourde et même s’il est tentant d’en prendre plus, je n’emporte personnellement que 1 à 2 litres, selon s’il y a des sources d’eau sur le parcours de randonnée prévu, etc.

Une bouteille vous permet de collecter facilement l’eau d’un ruisseau ou d’un lac, et d’en avoir 2. vous couvre au cas où vous en laisseriez tomber une. Ca permet également d’avoir de l’eau propre dans l’un et de l’eau « sale » dans l’autre.

J’aime et j’utilise la bouteille Nalgene Tritan à goulot étroit. Pour moi, c’est mieux d’avoir un goulot étroit pour éviter les fuites d’eau en cas de chute de la bouteille. Cela m’est arrivé et c’est surprenant de voir comment une bouteille à large ouverture peut vite perdre toute son eau.

12/ Trousse de premiers soins:

Un membre de votre groupe doit emporter avec lui une trousse de premiers secours adaptée au type d’activité et à la durée du voyage que vous entreprenez. J’utilise la trousse de premiers secours LifeSystems Pocket pour mes sorties en camping sauvage.

13/ Pochette de téléphone étanche

Avec le temps maussade que vous pouvez avoir, une pochette étanche pour téléphone est l’un des premiers articles que j’emballe pour faire du camping sauvage !

Non seulement il garde mon téléphone au sec, mais grâce à elle, je peux toujours utiliser l’écran tactile. Ce qui me permet d’utiliser le GPS, de prendre des photos et de passer des appels sous une pluie torrentielle si nécessaire !

14/ Mini pelle/papier toilette

Je ne souhaite pas voir ton caca et je suis presque sûr que tu ne souhaites pas voir le mien !

Alors, s’il vous plaît, ne gâchez pas un bel endroit par paresse…

Je porte une truelle de poche Sea to Summit qui pèse à peine 150 g. Une petite quantité de papier toilette pliée se retrouve également dans mon sac à dos. Ceci dit je n’ai pas eu besoin de l’utiliser à ce jour !

15/ Carte et boussole

Une carte et une boussole ainsi que les connaissances nécessaires pour l’utiliser.

Ne comptez pas uniquement sur votre smartphone car il pourrait vous laisser tomber. Ou pire, vous pourriez le laisser tomber dans un endroit impossible à récupérer. J’utilise une boussole classique Silva.

Sinon vous pouvez utilisez l’un des meilleur GPS pour la rando

16/ Brosse à dent et dentifrice

Personnellement, je n’ai pas envie de me coucher avec des cacahuètes et du thon coincés entre les dents !

Si vous êtes soucieux de votre poids, vous pouvez scier le manche de la brosse à dents. Le dentifrice de voyage est préférable.

17/ Corde

Environ 2-3 mètres de cordon. Cela peut être utilisé pour les réparations d’urgence du kit et de l’équipement.

Pensez aux lacets de chaussures cassés ou aux haubans de tente. Des utilisations plus pratiques incluent une corde à linge de fortune pour sécher les vêtements mouillés dans le vestibule de votre tente ou pour attacher du matériel à votre sac à dos.

18/ Téléphone et caméra

Un Smartphone et une caméra séparée (si vous en possédez une). En termes d’appareils photo, j’utilisais auparavant un reflex numérique Canon, mais à environ 1,3 kg (avec objectif), il a fait exploser mon allocation de poids pour article de luxe !

J’utilise donc désormais un appareil photo compact, notamment un Sony RX100 IV. Un substitut très performant à un reflex numérique, offrant pour moi un équilibre parfait entre prix, performances, taille et poids. Ce dernier pesant 270 g et juste parfait pour le camping sauvage !

19/ Lampe frontale :

Une lampe frontale pour la navigation de nuit, la lecture ou l’utilisation autour de la tente dans l’obscurité.

Depuis 2020, j’utilise la Silva Trail Runner 4. Une lampe frontale géniale parfaite pour le camping sauvage, la course, la randonnée, l’escalade, etc.

Sinon vous pouvez jeter un coup d’oeil à notre guide sur les meilleures lampes frontale pour la course à pied

20/ Batterie de recharge :

Être à court d’énergie est pénible, c’est pourquoi j’emporte une Power Bank pour m’assurer que mes appareils restent chargés.

Lorsque j’utilise mon smartphone pour le GPS et les photo. Ma batterie ne dure qu’environ 1 jour. Une batterie de 5 000 ou 10 000 mAh offre un bon équilibre entre poids et capacité. Un modèle comme celui-ci devrait largement faire l’affaire.

21/ Veste impérmeable :

Je porte une veste imperméable même dans des conditions favorables. Elle agit comme une couche supplémentaire et bien sûr, étant donné les conditions météorologiques changeantes en montagne, je préfère prévenir que guérir !

Découvrez notre sélection des meilleures veste imperméables pour les activités de plein air.

22/ Pantalon imperméable

Si les prévisions météo annoncent une pluie persistante, je remplacerai les pantalons de montagne par des pantalons imperméables et j’utiliserai des sous-vêtements thermiques en dessous si nécessaire.

Bien que les pantalons imperméables bon marché fassent l’affaire, ils ont tendance à ne pas être respirants et sont généralement très amples. Je préfère les pantalons ajustés avec des aérations pour un confort tout au long de la journée.

23/ Couche de base

Un pantalon thermique et un haut thermique fourniront une chaleur supplémentaire lors de vos déplacements ou lors des nuits froides dans la nature.

J’ai été surpris de voir à quel point il peut faire froid la nuit au sommet d’une montagne, même pendant les mois d’été !