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Quels sont les différents types de moteurs de vélo électrique ?

Vous envisagez de choisir un vélo électrique ? Excellente idée, mais prenez le temps de réfléchir au type de moteur électrique que vous souhaitez.

En effet, il existe plusieurs types de moteurs électriques pour les E-BIKE. Donc, assurez-vous de choisir celui qui répond le mieux à vos besoins.

1/ Moteur pédalier :

Les moteurs pédaliers ont été les premiers moteurs avancés pour vélos électriques et ont été développés au Japon au début des années 1990 par Panasonic et Yamaha.

Comme leur nom l’indique clairement, ils sont situés au niveau des pédales (le pédalier étant l’élément rond qui convertit astucieusement l’énergie de vos jambes en énergie qui fait bouger la chaîne et donc le vélo). Ces moteurs fournissent une puissance supplémentaire (en plus de l’énergie de vos jambes) par le biais du système de transmission arrière.

Personnellement, j’ai fait l’expérience de l’efficacité de ce système avec mon moteur Panasonic à entraînement par pédalier dans un vélo de course BH Emotion. Le moteur est un modeste 250 W avec sept vitesses. Le vélo entièrement chargé avec le moteur et la batterie ne pèse que 15 kg.

Pourtant, j’arrive à monter de jolis dénivellés sur ce vélo sans transpirer. Et la vitesse ! Je dois parfois me contrôler pour ne pas aller trop vite. Car je ne veux pas mettre ma vie et celle des autres en danger.

Les moteurs à pédalier peuvent être adaptés à différents environnements et sont généralement considérés comme les meilleurs moteurs. Car ils vous permettent d’utiliser les vitesses du vélo pour monter les côtes ou transporter de lourdes charges.

La sagesse générale est que si vous savez que vous allez devoir monter des pentes très raides (plus de 17%), il vaut mieux utiliser un moteur à pédalier.

2/ Moteurs à moyeu pour vélos électriques :

Les premiers moteurs pédalier ou central étant très coûteux, les moteurs à moyeu (roue arrière) ont été développés pour offrir une alternative moins chère.

Ces moteurs, comme leur nom l’indique, sont montés dans le moyeu (la partie centrale) de la roue, généralement la roue arrière.

Ils ne possèdent qu’une seule vitesse et bien que certains d’entre eux soient très puissants. Ils ne sont pas idéaux pour les régions vallonnées. Si vous vivez dans une ville plate, ils conviendront parfaitement.

En fait, les kits BionX exercent un tel couple que j’ai réussi à casser le cadre d’un vélo. Mais c’est rare et il faut reconnaître que cela s’est produit alors que j’étais encore assez grassouillet… de grandes collines, un homme grassouillet, un couple maximum… vous faites le calcul.

3/ Moteurs avec et sans balais :

Les moteurs des vélos électriques peuvent être à balais ou à courant continu sans balais (moteurs BLDC).

L’industrie a opté par défaut pour les moteurs sans balais. Car ils sont généralement plus silencieux, plus petits et plus légers. De plus, ils n’ont pas besoin d’être entretenus.

Cependant, certaines personnes bien informées soutiennent les moteurs à balais. Affirmant qu’ils sont plus robustes et plus fiables. Ce qui constitue un moyen relativement bon marché (en termes de coût et de puissance) d’obtenir une capacité de grimper des côte.

De plus, ils sont peu coûteux et simples à entretenir. En fait, ils n’ont pas besoin d’être entretenus souvent (certains ne le font qu’à des intervalles de 10000 kilomètres). Et, une fois entretenus, ils sont comme neufs.

Enfin, les moteurs à balais sont très robustes et offrent une capacité de franchissement des côtes à un prix inférieur.

Depuis l’introduction des moteurs BLDC (à courant continu sans balais) sans capteur ou à aimant permanent. Les arguments en leur faveur ont été considérablement affaiblis.

En effet, les moteurs BLDC sans capteur ont la même fiabilité que les moteurs à balais de bonne facture. Mais sans le bruit et le poids des moteurs à balais.

Ainsi, l’utilisateur moyen n’a pas besoin de réfléchir à la question des moteurs à balais par rapport aux moteurs sans balais,. Car la plupart des vélos électriques sont vendus avec des moteurs sans balais. En raison du fait qu’ils sont plus efficaces pour produire de l’énergie et donc que la batterie dure plus longtemps.

4/ Moteurs BLDC sans capteur ou à aimant permanent

Il s’agit d’une nouvelle innovation qui promet de rendre les moteurs BLDC (brushless DC) plus fiables.

En fait, ces moteurs n’ont pas besoin de capteurs. Car la position de l’induit est détectée à l’aide de la détection du champ magnétique. Ce qui réduit la quantité importante d’électronique requise sur le moteur, d’où une plus grande fiabilité.

Là encore, il s’agit d’une question à laquelle l’utilisateur moyen n’a pas à penser. Si les moteurs BLDC sans capteur tiennent leurs promesses. Ils deviendront tout simplement la norme dans l’industrie et seront le moteur par défaut sur n’importe quel vélo que vous envisagez d’acheter.

5/ Moteurs à friction :

Il s’agit de moteurs simples et légers qui fonctionnent essentiellement en faisant tourner un rouleau pressé contre le pneu du vélo.

Il y a une limite à la puissance que l’on peut tirer d’un entraînement par friction. Car l’accélération dépend du contact solide du rouleau avec une petite partie du pneu.

Ces moteurs ont leurs partisans, mais ils sont très minoritaires. Je dirais que les moteurs à friction conviennent mieux aux techniciens qui aiment assembler des moteurs eux-mêmes, en utilisant des pièces d’aéromodélisme.

Il est à noter qu’avec ces systèmes, le rouleau et/ou le pneu s’usent généralement au bout de quelques centaines de kilomètres. Ainsi, bien qu’ils puissent sembler bon marché, ils ne dureront pas longtemps. Ce qui signifie qu’ils ne sont généralement pas bon marché.

Je vous conseille donc d’éviter les moteurs à friction, à moins que vous n’ayez l’intention de n’utiliser le vélo que très rarement. Si c’est le cas, vous ne prendriez probablement pas la peine de lire cet article.

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